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Histoires de vie d'un étudiant français en échange à l' Université de Virginie, aux Etats-Unis.

04 Jan

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel

Publié par Robin Sabot

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel

New-York est peut-être l'endroit au monde qui mérite le plus le titre de ville-monde. Centre culturel névralgique des pays du Nord, plus grande ville des Etats-Unis, elle est la ville du monde où le plus de films sont tournés. Elle est la ville chantée par Leonard Cohen, Sinatra, Amstrong, Iggy Pop, Ryan Adams, Lou Reed, Sting, Madonna, Fitzgerald, et tellement d'autres encore.

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel

J'ai eu la chance d'y passer Noël et le Nouvel an, une semaine au total, dans le froid et le mauvais temps. Comme le dit la chanson emblématique des Pogues, Fairy Tale of New York:

"They've got cars big as bars, they've got rivers of gold

But the wind goes right through you, it's not place for the old

When you first took my hand on a cold Christmas eve

You promised me Broadway was waiting for me"

(Les voitures y font la taille des pubs, l'or y coule à flot

Mais le vent est mordant, la vieillesse n'y a pas sa place

Tu y pris ma main pour la première fois, une froide veille de Noël

En me promettant que Broadway n'attendait plus que moi)

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel

Le premier endroit qui m'a marqué dans cette ville, est Central Park. Il s'agit d'un parc de 340 hectares (!), au coeur de Manhattan. Le parc est littéralement entouré de gratte-ciels, comporte plusieurs lacs, trente-six ponts, deux patinoires, des dizaines de statues, et beaucoup, beaucoup de verdure. C'est un espace de paix au milieu de cette ville qui bouillonne sans cesse, sans être pour autant immobile et froid. Un homme jouait Imagine de John Lennon à la guitare, des filles faisaient leurs jogging, des enfants poursuivaient les canards, et des artistes proposaient de peindre votre visage pour quelques dollars.

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel

T'was the night before Christmas, comme le disent les contes de Noël ici. Nous avons eu la chance d'avoir un petit peu de cette magie de Noël, tout en étant surpris de ne pas voir d'avantage de vitrines de magasins décorées ou de sapins de Noël dans la rue.

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel

Au grand plaisir de mon frère, nous avons aussi apprécié le caractère urbain de la ville, dans son sens le plus brut: goudron, briques apparentes et escaliers de secours qui semblent se retenir aux murs des immeubles.

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel

The Big Apple, The Center of the Universe, The Capital of the Universe, mais surtout The City that never sleeps. Et c'est effectivement une ville où l'heure semble n'avoir aucune importance. Par cet aspect, la ville m'a un peu rappelé Las Vegas, qui elle aussi vit autant le jour que la nuit. La différence, à mon sens, réside dans le fait que Las Vegas semble enfler à la nuit tomber là où New York ne semble pas changer d'un iota. L'impression que j'en ramène est véritablement celle d'une ville qui ne dort jamais et non pas qui se réveille la nuit. C'st assez difficile à expliquer, et je ne pense pas que cette impression se traduise dans mes photos, mais tant pis.

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel

Sur les recommendations d'un couple d'amis (Clément, Anaïs, big up!), nous sommes descendus au sud de Brooklyn pour y découvrir une vue magnifique de Lower Manhattan. L'ensemble se présente sous la forme de logues jetées sur la rivière, d'une longue promenade plantée et de mouettes et embruns marins.

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
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New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel

Il y aurait encore beaucoup à montrer, à expliquer, à faire sentir et à chanter. Je pense que cette ville se résume, aussi bien dans ses aspects positifs que négatifs, par le terme de "vivante". C'est une ville-monstre dans son caractère hors-norme et tentaculaire. Une créature de Frankenstein. Un peu dans l'acceptation de l'expression "monstre sacré", si vous voulez. Une ville qui a dépassé les hommes qui l'ont bâtie. Merveilleuse de vie et de spontanéité, il s'agit également de la forme la plus pure de cette société de l'excès que j’abhorre après y avoir vécu 4 mois. Les anglais utilisent l'expression "to be in the belly of the beast", littéralement être dans le ventre de la bête. Dans la gueule du Loup serait peut-être une traduction acceptable, ou plutôt au centre de la tempête. Au coeur de la chose.

Malgré cela, voir New York et toute sa vie est une expérience de taille. Peut-être que je me frotterai à la bête de nouveau, cette année ou plus tard.

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel

L'un de mes plus beaux souvenirs de la ville réside peut-être dans la rencontre que j'ai fait dans le Chelsea Hotel. Cette hotel de légende, situé à Manhattan, a logé tous les plus grands de tous les milieux. Pendant un quart de siècle, il a été le refuge des artistes de tout âge et de toute nationalité, à la manière de Montmartre à Paris et à une autre époque. Dylan Thomas, l'un de mes poètes de langue anglaise préférés et que j'avais eu l'occasion d'étudier en khâgne, y est décédé. C'est un endroit vibrant d'histoire dans lequel j'ai eu l'occasion de pénétrer avec émotion. Dans le hall, j'ai été interpellé par une vieille dame qui me demandait d'où je venais. Nous avons discuté un peu, agenouillé à côté de son fauteuil, et elle m'a raconté cet hôtel dans lequel elle a vécu 40 ans.

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel

Son ami, à ses côtés, a expliqué qu'elle avait connu tous ces artistes, qu'elle faisait partie de la famille que constitue aujourd'hui l'hôtel, et qu'elle était vraiment The Queen of the Chelsea Hotel.

New York, the Ducks of the Pond and the Chelsea Hotel
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